Un garde forestier du Parc National de Touran a observé une famille de 5 guépards. Il s'agirait de la famille de Khorshid, déjà observée par des pièges photos il y a plus de 6 mois. C'est une femelle née en 2016. L'année passée 4 petits sont nés.
Les tous premiers bébés guépards asiatiques sont nés le 1er Mai dans le centre d'élevage en captivité en Iran. Maman et les petits sont en bonne santé.
les dernières nouvelles :
Mise à jour 1 : Deux des petits sont des femelles. Les petits sont nés par césarienne.
Mise à jour 2 : Les trois petits sont en bonne santé mais la mère n'a pas encore accepté les petits. Tous les experts de divers pays sont en contact avec
l'équipe de terrain.
Les premiers petits guépards sauvages issus de la ré-introduction en Inde sont nés.
4 petits en bonne santé sont nés le 24 mars 2023. Les guépards avaient été transférés de Namibie en septembre 2022. Il y avait des signes que la femelle guépard Siyaya était enceinte. Le biologiste du CCF, Eli Walker, a confirmé la naissance, établissant un contact visuel avec les petits dans la tanière de leur mère.
Pour la première fois en 70 ans, les forêts indiennes abriteront des guépards. D'ici à la fin Septembre, huit d'entre eux devraient arriver en provenance de Namibie, pays qui abrite l'une des plus grandes populations au monde. Leur retour survient des décennies après que la population indigène de l'Inde a été déclarée officiellement éteinte en 1952.
La Cour suprême indienne a décidé en 2020 qu'ils pourraient être réintroduits dans un "lieu soigneusement choisi".
Les premiers arrivants s'installeront dans l'État du Madhya Pradesh, au parc national de Kuno-Palpur, sélectionné pour son terrain favorable aux guépards. « Le guépard, en Inde, ravivera la dynamique écologique du paysage », a déclaré le ministre indien de l'environnement, Bhupender Yadav, dans un message sur les réseaux sociaux.
Une combinaison de chasse, de perte d'habitat et de pénurie de nourriture a conduit à la disparition du guépard en Inde. C'est le seul grand mammifère à avoir disparu du pays depuis son indépendance de la domination britannique. Le guépard asiatique se trouvait autrefois dans des régions s'étendant de la péninsule arabique à l'Afghanistan. On sait maintenant qu'il n'a survécu qu'en Iran. Les responsables indiens souhaitent que cette dernière tentative réussisse à long terme. "L'objectif principal du projet de réintroduction de guépards est d'établir une métapopulation de guépards viable en Inde qui permette au guépard de remplir son rôle fonctionnel de prédateur supérieur", a déclaré le ministère de l'environnement du pays.
Les guépards de Namibie ont fait l’objet d’un examen de santé approfondi par une équipe internationale d'experts de Cheetah Conservation Fund (CCF), institution de recherche en Namibie dédiée à la sauvegarde des guépards à l'état sauvage.
Ces guépards seront hébergés dans un enclos spécialement construit de 500 hectares (5 kilomètres carrés) pendant deux à trois mois, une fois acclimatés à l'environnement, ils seront relâchés à l'extérieur de l'enclos. D'autres petits animaux sont également introduits ici en nombre suffisant pour que les guépards puissent chasser pour se nourrir. Il y a actuellement 150 à 200 sambars, des chital, des paons et des sangliers. Ils seront suivis en permanence pour evaluer leur adaptation au milieu de ce nouvel environnement.(suite)
Alors que Laurie MARKER partait pour les États-Unis afin de commencer sa tournée annuelle de printemps de conférences et de collecte de dons après 2 années de conférences, entretiens et communications par Zoom, WhatsApp et autres à travers le monde, sa journée de voyage n’a pas été de tout repos ! Voici son récit :
« En route pour l’aéroport de Windhoek à 4H de route du CCF, il m’a été rapporté qu'un de nos guépards munis d'un collier radio avait été retrouvé mort. Nous avions relâché une femelle guépard nommée Calypso, et ses 2 jeunes adolescents il y a dix mois dans l'est du pays. Nous savions d'après son comportement récent qu'elle avait probablement des petits. Notre équipe de terrain devait se rendre sur place. Malheureusement, cela a été confirmé, et nous pensons qu'il s'agit d'une morsure de serpent, car le guépard n'a pas été tué par le fermier sur les terres duquel il a été trouvé. Alors, il nous fallait retrouver ses petits !
Le Dr Hanlie Winterbach, notre écologiste s'est rendue sur cette ferme et sur les lieux du dernier repère satellite noté de la tanière. Elle est sortie avec le fermier mais ils
n'ont rien trouvé. Je les ai encouragés à chercher à nouveau. Ils pensaient que la mère était morte depuis quelques jours, et je savais que les petits pouvaient vivre au moins une semaine
à 10 jours sans leur mère.
Trouver une tanière de guépards n'est pas très facile, un peu comme chercher une aiguille dans une meule de foin. Alors, elle et le fermier sont sortis à nouveau, cette fois ils ont pris le chien du
fermier. Ils ont trouvé 2 petits et en continuant encore en ont trouvé un troisième !
Au même moment, l’un de nos chiots de garde en cours de livraison sur une ferme est sorti de sa caisse, a sauté du camion à la ferme et s'est cassé la patte. Souffrant d’une
fracture cela nécessitait une intervention chirurgicale. Alors que nous venions d'arriver à Windhoek, sur le chemin de l'aéroport, je me suis arrêtée à la clinique vétérinaire de Rhino Park et j'ai
organisé une intervention chirurgicale d'urgence pour le chiot le lendemain matin avec un ami de longue date du CCF et chirurgien vétérinaire, le Dr Ulf.
Le lendemain matin, le vétérinaire du CCF, le Dr Ana et Calum, notre responsable des chiens de garde du bétail, sont venus à Windhoek avec le chiot. Ana et le Dr Ulf
ont réparé et consolidé la patte du chiot avec des vis et des plaques au cours d'une opération qui a duré 3 heures.
Pendant ce temps, Hanlie est arrivée à Windhoek avec les petits guépards récupérés et, après l'opération, Ana a travaillé pour stabiliser l'état de santé des petits. Ils sont
restés à Windhoek et le lendemain matin, elle et Calum sont retournés au CCF avec le chiot, qui se remet maintenant en confinement pour limiter ses mouvements. Les 3 petits se portent bien dans la
nursery et aux bons soins de Becky la responsable des guépards. Au moment où j’arrivais aux États-Unis, tout était revenu à la normale au CCF ! Jamais un moment
d’ennui! »
En Namibie, au Cheetah Conservation Fund, 4 guépards, recueillis alors que leur mère avait été tuée par un fermier étaient voués à une mort certaine, mais, grace à la fondation, ils sont devenus des ambassadeurs de l'espèce.
Aujourd'hui, Ils accomplissent une mission d'éducation, de formation et d'information auprès des fermiers, des décideurs, des étudiants, des jeunes générations et des visiteurs de la fondation créée, il y a 25 ans en Namibie, par le Dr Laurie MARKER.
Ils ne pourront jamais être relâchés faute d'avoir bénéficié d'une éducation aux comportements vitaux de leur espèce auprès de leur mère.
Le guépard doit vivre libre, à défaut, il disparaîtra. L'espèce est en danger et tout doit être mis en oeuvre pour la préserver. Le Cheetah Conservation Fund (CCF) contribue à cette lutte afin que l'homme et les guépards vivent en harmonie.
MALHEUREUSEMENT, DEPUIS CETTE VIDEO, KHAYJAY, A REJOINT LE ROYAUME DES GUEPARDS, VICTIME D'UNE TUMEUR AUX INTESTINS. Toute l'équipe du CCF l'a accompagné dans ses derniers moments afin de lui rendre la vie la plus douce possible. Ses frères et soeurs restent en bonne santé.
Les grands mammifères (éléphants, rhinocéros...) sont des débrousailleurs de la savane et permettent la création de vastes étendues qui, elles, à leur tour, permettent le développement des plus petits mammifères, telles les antilopes, qui sont les proies favorites des guépards.
La raréfaction de ces grands mammifères engendre un "embrousaillement" de la savane et une raréfaction des antilopes. En effet, l'herbe n'est plus suffisamment abondante et les populations d'antilopes déclinent et les guépards n'ont plus de proies à chasser. C'est à ce moment là que ces prédateurs vont éventuellement se diriger vers les petits animaux domestiques (chèvres, moutons...) sur les terres des fermiers.
Une solution: celle du CCFen Namibie. Les broussailles sont récoltées, broyées et transformées en bûches.
Ces bûches servent de combustibles pour la cuisine mais aussi pour le chauffage.
En outre, il s’agit d’un combustible écologique.
Un véritable développement économique et durable peut se mettre en oeuvre tout en restaurant à la fois les vastes plaines de savanes où peuvent se développer à la fois les populations de gibiers sauvages (antilopes) et les populations de guépards.
Depuis février, les vétérinaires du CCF (Cheetah Conservation Fund en
Namibie)se sont occupés d'un cas intéressant et difficile,
Daenerys est arrivé toute petite au CCF en 2016, et, depuis, réintroduite dans la nature avec succès dans la réserve privée d'Erindi. Pendant le confinement du à la
pandémie, le personnel du CCF a remarqué un problème avec ses mouvements via GPS. Elle a été repérée boitant. Son péroné était cassé et son articulation tibio-tarsienne disloquée, tous ses ligaments
de la cheville étant rompus. Elle n’aurait pas survécu, seule, dans la nature.
Une fois ramenée au CCF, il a été découvert qu'elle était également enceinte ! La retirer de la réserved'Erindi était encore plus important. Ce n'était pas seulement la vie de Daenerys qui était en
jeu, mais une nouvelle génération de guépards.
Après trois longues interventions chirurgicales, Daenerys est sur la voie de la guérison. Un fixateur externe, série de broches métalliques, a été fixé à l'os par des incisions dans la peau. Chaque semaine la plaie était nettoyée. Elle gardera le fixateur jusqu'à fin 2021. Une fois son articulation complètement guéri, les broches pourront être retirées.
Après récupération, ses mouvements ont été restreints. Maintenant elle est dans un enclos plus grand où elle peut marcher et faire un peu d'exercice.
Elle va bien et met son poids sur sa jambe. L'équipe vétérinaire du CCF effectue des radios tous les mois et surveille la reconstruction de ses muscles et de ses articulations.
Khaleesi,son petit est né pendant sa convalescence et, en raison de la nature des blessures de Daenerys,, le personnel du CCF est intervenu.
Khaleesi est élevé par le personnel. Il peut être parrainer (www.cheetah.org)
.
Récemment, des pièges photographiques ont enregistré une famille de trois guépards composée d'une mère et de deux petits à plusieurs endroits dans
le parc national de Turan (IRAN). La
famille a été repérée par des gardes forestiers il y a trois mois, et de nouvelles photos montrent la bonne santé des deux petits pendant cette période. Il est à noter que des pièges
photographiques ont également enregistré d'autres guépards durant cette période, et le résultat sera annoncé ultérieurement.
Ces images prometteuses ont été enregistrées dans le cadre du programme annuel de surveillance des
populations de guépards asiatiques. Cette année, sont évalués simultanément l'état de la population de guépards asiatiques dans la réserve de biosphère de Turan et le refuge faunique de Miandasht.
Cette étude se poursuivra jusqu'à la mi-automne de cette année. Il est espéré identifier plus de familles dans la région d'ici là.
ELEMOTHO, Suzy EIZES et LIONESS enregistrent "Faster than the wind" - Plus vite que le vent - pour la sauvegarde des guépards sauvages.
Justeen Moya, interne au Cheetah Conservation Fund en Namibie, raconte son expérience...(Janvier 2021)
" Je me souviens quand j'étais enfant, j'aimais regarder des films sur la faune dans son habitat naturel et ma passion pour la faune est devenue plus forte en grandissant. Après avoir terminé mes études secondaires, c'est un rêve devenu réalité parce que c'était toujours ce que je voulais faire. J’ai pu étudier et en apprendre davantage sur la faune dans son habitat naturel.
En 2018, j'ai été stagiaire au Cheetah Conservation Fund pendant six semaines. Pendant mon stage, j'ai participé aux soins des animaux tels que l'alimentation et la promenade des chiens, des chèvres et des guépards. J'ai également assisté le département d'écologie sur des projets tels que le piégeage par caméras et le comptage du gibier. J'ai également participé au programme de détection des excréments, où les chiens sont entraînés à trouver les excréments de guépard dans la savane. Mon séjour au CCF a conforté ma passion pour la conservation de la faune et j'étais ravi de continuer à développer les connaissances et les compétences que j'avais acquises.
Je suis revenu au CCF en juillet 2020 en tant que stagiaire de la conservation des guépards. Je suis au Centre depuis six mois maintenant, et le temps passe, car il y a tellement de choses à apprendre ici. Je travaille en étroite collaboration avec les gardiens de guépards pour apprendre à prendre soin des 40 guépards que nous avons actuellement au Centre.
Les soins quotidiens des guépards captifs consistent à nourrir et préparer la viande. La viande est préparée en vérifiant les petits os qui peuvent conduire à l'étouffement et en éliminant tout excès de graisse, ce qui n'est pas sain pour eux. LIRE LA SUITE....
Le Cheetah Conservation Fund (CCF) travaille avec les autorités du Somaliland, dans la Corne de l'Afrique, afin de lutter contre les trafiquants de bébés guépards destinés, la plupart du temps, aux pays Arabiques. Laurie MARKER et les instances gouvernementales ont mis en oeuvre un refuge qui accueille les bébés guépards issus de ce trafic. Ces petits guépards, volés à leur mère ou dont la mère a été tuée sont récupérés dans un état catastrophique. Affamés, amaigris, ils ont peu de chance de survivre. Le petit nombre qui arrive à survivre est méné au refuge et au bons soins des vétérinaires, soignants et bénévoles.
Dans la réserve privée d'Erindi, en Namibie, Barth Balli a pu trouver les quatre petits d'une des femelles libérés par le CCF nommée
Savanna. Elle a déjà élevé avec succès deux mâles, et maintenant elle a une nouvelle portée! Il s'agit d'un développement fantastique des programmes de ré-ensauvagement du Cheetah Conservation Fund.
Savanna est née de Jacomina, une femelle secourue par le CCF en 2007. Jacomina avait été libérée avec ses deux petits Savanna et Shandy en juillet
2014. L'équipe de surveillance du CCF a suivi Jacomina et sa petite famille pendant 100 jours jusqu'à ce que Jacomina soit entièrement
autosuffisante.
Depuis, Savanna a donné naissance à deux petits mâles qui sont devenus adultes, Oban & Talisker. Aujourd'hui, elle a une nouvelle portée.
Mi-Avril, c'est Tatjana qui avait également donné naissance à 4 petits.
Le personnel du CCF (Cheetah Conservation Fund) en Namibie a répondu à l’appel d’un fermier qui avait accidentellement attrapé un bébé guépard dans un piège. Le piège avait été posé pour capturer un chacal mais, une femelle guépard et son unique petit avait suivi la même piste que le chacal. C’est le résultat malheureux d’un piégeage aveugle.
A son arrivée, l’équipe du CCF a d’abord traité le bébé de 3 mois atteind de déshydratation et en état de choc après cette dure épreuve.
Discuter avec le fermier fut une excellente occasion d’en savoir plus sur les conflits dans la région avec les guépards. L’équipe a découvert qu’il n’y avait pas de conflit entre les guépards et le petit bétail mais uniquement avec les chacals, ce qui est courant lorsque les fermiers n’utilisent pas de chiens de garde de troupeaux comme outils pour atténuer les conflits. Dans plupart des cas, les fermiers n’ont aucune tolérance vis-à-vis des prédateurs et demande à ce que l’animal soit retiré. Dans le cas présent, le CCF a pu passer un peu de temps à parler de l’importance des carnivores territoriaux qui dispersent certains prédateurs susceptibles de poser problème.
L’équipe a également discuter du rôle des prédateurs dans le maintien des populations saines de petits carnivores, tel que le chacal. Le retrait d’un prédrateur comme un guépard entrainerait un boom de petits carnivores. Le personnel du CCF a réussi à convaincre le fermier de libérer le petit pour qu’il retrouve sa mère. C’est la situation idéale et une grande victoire pour le guépard.
Heureusement, le petit n’avait été attrapé que plus tôt dans la journée et l’instinct naturel d’une mère guépard est de rester très près de l’endroit où elle a perdu celui-ci. La zone a d’abord été surveillée pour voir si la mère était toujours là et des indications claires montraient que la mère arpentait les sentiers à la recherche de son petit. Celui-ci a été traité pour ses infections et relâché sur le site. Le personnel du CCF est resté sur place et peu de temps après la libération du bébé, des petits gazouillis ont été entendus. Ce gazouillis unique est une communication entre les bébés guépards et leurs mères pour faire savoir où ils se trouvent. Il est courant que les mères cachent leurs petits quand elles partent à la chasse et ils se réunissent ensuite avec elles en les appelant.
La Docteure Margarita Woc Colburn du Zoo de Nashville (USA) s’est jointe à Neju Jimmy pour procéder à l’examen de santé des 31 guépards du refuge au Somaliland. Une équipe de vétérinaires d’Afrique du Sud s’était jointe à eux. Ce fut d’abord Moonlight, un petit guépard qui s’est cassé la patte il y a 6 mois. Le Zoo de Nashville a apporté un certain nombre de médicaments et de fournitures vétérinaires. Le Dr Colburn a apporté une machine pour analyser le sang ainsi qu'un appareil permettant d'effectuer des échographies. Néju, la jeune diplômée poursuit sa formation aux cotés de tous ces professionnels.
Le Collège de Saint Alban Leysse (Savoie -France) a honoré la cause du guépard lors de la Journée des Talents organisée le 24 Juin.
Lors de ce rassemblement, des élèves aux talents multiples se sont produits devant leurs camarades, des danceurs, des musiciens, des chanteurs, des acrobates, etc...
Les élèves de la classe de 5ème de Madame FALBERT ont présenté la problématique actuelle du combat que mène le Cheetah Conservation Fund (CCF -Namibie) contre l'extinction de l'espèce. Des fonds ont été récoltés et iront au soutien de B2, guépard recueilli par le CCF et qui ne pourra être relâché.
Afin de protéger les guépards et les chèvres des fermiers, au Kenya, des patrouilles sont effectuées avec des chiens détecteurs d'excréments. Ainsi, les fermiers sont avertis de la présence de prédateurs et agissent en conséquence en redoublant d'attention à l'aide de leurs chiens de garde de troupeaux.
Madi, à Action For Cheetah in Kenya (ACK), est l'un de ces chiens détecteurs. Les traces des guépards dégagées, il est procédé à une fouille des
lieux.
Les 10 éclaireurs effectuent chacun en moyenne 4 patrouilles par semaine.
Au Cheetah Conservation Fund, en Namibie, les guépards recueillis et ne pouvant être relâchés peuvent s'exercer à la course. De façon régulière, ces guépards qui ont perdu leur mère à un très jeune âge sont invités à courir après un leurre dans de vastes enclos. Plus encore que leur activité physique, Leur santé mentale est une des principales préoccupations.
En effet, ces guépards n'ayant jamais appris les techniques de chasse auprès de leur mère peuvent néanmoins développer leur instinct naturel de course. Cette environnement est fondamental pour leur bien être et leur qualité de vie en captivité.
Cet entraînement est réalisé tôt le matin lorsque la température n'est pas encore élevée. En effet, la vitesse du guépard est telle que son rythme cardiaque est à son maximum en très peu de temps.
EXTRAIT de "AIMER une ESPECE jusqu'à la MORT"
par le Docteur Laurie MARKER, Fondatrice et Directrice Générale du Cheetah Conservation Fund (CCF - Namibie -Fondation pour la Conservation du Guépard)
A présent, nous avons tous vu les photos sur Instagram et sur Facebook. De riches propriétaires exhibant avec fierté leurs animaux de compagnie prestigieux, des guépards. De gros chats tachetés qui en mettent plein la vue, avec une laisse sertie de diamants ou assis sur le siège avant de voitures de luxe. Le guépard est un animal léger, conçu pour la course, son instinct le pousse à fuir plutôt qu’à combattre. Pour toutes ces raisons, de tout temps, il a été un compagnon très recherché par les Humains dans de nombreuses régions du Monde. De plus, les guépardeaux ont un corps tout petit, avec une tête surdimensionnée, un manteau duveteux et un petit visage si mignon. C’es vrai, ils sont incroyablement adorables– je suis la première à le reconnaître. Mais les guépards ne sont pas des animaux de compagnie et les bébés guépards ont besoin de rester dans leur milieu naturel pour survivre.
(...suite du message - fichier ci-dessous)
OBSERVATION DE GUÉPARDS au BENIN
Nouvelle observation de guépards dans la Pendjari ! L'ONG locale ADDBIO a observé ces deux magnifiques guépards lors de leur séjour dans le parc.
Le guépard d'Afrique occidentale (ou guépard du Sahara) est en danger critique d'extinction et extrêmement rare - Peu d'individus survivrait à travers le Sahara et les savanes d'Afrique du
Nord et de l'Ouest.
Les femelles vivent seules alors que les mâles forment des coalitions, souvent constituées de frères. Ils vivent en parcourant la savane à la recherche d'une femelle pour s'accoupler. Il faut que cette dernière soit disponible sur le plan hormonal et n'ait pas de petits à élever.
Lorsqu'ils ont trouver une femelle en chaleur, l'approche est très sportive et se déroule avec de nombreuses vocalisations.
C'est d'ailleurs une période où ils sont vulnérables, car ils ne sont plus sur leur garde par rapport aux autres grands félins, tels les lions. Le vacarme peut les alerter et les attirer et, surpris, les guépards n'ont parfois plus le temps de mettre en oeuvre leur vitesse phénoménal pour s'enfuir.
Une fois l'accouplement réalisé, quelques heures suffisent, les femelles repartent aussitôt ainsi que les mâles. Il n'y a pas de vie commune chez le guépard.
En août dernier, six guépards ont été confisqués dans un village côtier isolé. Peu de temps après, deux autres petits ont été volés à leur mère dans une région éloignée du pays. La semaine dernière, trois autres petits ont été sauvés.Tous ont souffert de malnutrition sévère et de déshydratation. Certains avaient également des blessures causées par les cordes qui les empêchaient de s'échapper. Les guépards confisqués subissent de graves traumatismes au début de leur vie, les petits étant souvent arrachés aux soins de leur mère à un très jeune âge. Cela signifie qu'ils sont déjà faibles quand ils sont récupérés et qu’un transport peut être organisé.
Les petits ont entre 3 et 7 mois et sont hébergés dans des logements temporaires. La
fondatrice et directrice générale du CCF(Cheetah Conservation Fund en Namibie) le Dr Laurie Marker, et la directrice adjointe, IWT & Strategic Communications, Patricia Triorache, se sont
récemment rendues dans cette région pour dispenser des soins vétérinaires d'urgence.
Malheureusement, un des très jeunes petits est mort. Le Dr Marker a déclaré: «Prendre des bébés animaux à leurs mères alors qu'ils n’ont que quelques semaines est incroyablement cruel. Il est navrant
de tenir un animal minuscule et d’être impuissant dans sa lutte contre la mort jusqu’à son dernier souffle. Je sais, car cela m’est arrivé cette semaine quand un des petits est mort en dépit de mes
tentatives répétées de le ressusciter. J'ai même appelé un médecin réanimateur avec de l'oxygène, mais nos efforts ont été vains. »
Le CCF fait tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la survie des jeunes guépards et
empêcher les auteurs d’agir à nouveau. Les tribunaux du Somaliland ont remporté une victoire historique le 28 août: deux personnes accusées de trafic d'espèces sauvages ont été condamnées à trois ans
de prison et à une amende de 300 dollars chacune, première condamnation pour commerce illégal de guépards au Somaliland. S'assurer que les auteurs sont traduits en justice n'est cependant qu'une
partie de la bataille.
Une solution durable doit est recherchée.
Il est
également appelé « guépard Iranien » car les derniers survivants se trouvent en Iran.
Il est supposé éteint en Inde. Il n'est plus vu au Pakistan, où il vivait dans le désert central. Il a une fourrure bien plus claire et une crinière très marquée sur la nuque. Il est plus trapu et moins haut sur patte. Les quelques individus restants, une cinquantaine "supposée",
sont placés sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) des espèces menacées.
Dominic a maintenant 2 mois! Orphelin à moins d'une semaine, il a dû être pris en charge par le personnel du Cheetah Conservation Fund (CCF) en Namibie. Au début, il était nourri au biberon toutes les trois heures, 24 heures sur 24, jusqu'à ce qu'il devienne plus fort et puisse commencer à manger de la viande. Bien qu'il ait eu un départ difficile en étant séparé de sa mère, pour des raisons inconnues, il grandi à pas de géant. Devenant plus fort, il a commencé à explorer sa «nursery», une zone de quarantaine mise en place, pour lui, jusqu'à sa vaccination. Son jouet préféré était une simple plume au bout d'une ficelle, qu'il chassait dans la pièce en bondissant dessus. Après ses premières vaccinations, à l'âge de 4 semaines, il a commencé à explorer les grands espaces! Il a d'abord été présenté aux trois chiens de la fondation afin qu'il ait quelques amis animaux, car sans frères et sœurs et sans mère il était très seul. Son meilleur ami est un gros chien, un Berger Anatolien nommé Hercule. Ils se sont très vite liés et Hercule le toilettait comme sa mère pourrait le faire pour qu’il reste propre. Il a aussi un petit chien de compagnie Anatolien nommé Isha et un border collie nommé Finn.
Dominic passe la plupart de ses journées avec les chiens quand il ne dort pas, et ils lui offrent de la compagnie tout en explorant l'extérieur. Il a été démontré que les chiens peuvent fournir une bonne compagnie durant ces jeunes années de vie, donnant à Dominic plus de stabilité et l'aidant à grandir et à mûrir correctement sans trop s'habituer aux humains. Tout est nouveau et excitant pour un bébé guépard, il sent toutes sortes de nouvelles choses, expérimente de nouveaux animaux tels que les oiseaux et s'aventure à travers la jungle des plantes (même les épineux qu'il apprend encore à éviter!). Il y a toujours un gardien qui supervise et lui enseigne la vie comme le ferait une mère guépard.
Bien qu'il ait des amis avec qui jouer, il est important qu'il rencontre aussi d'autres guépards car il finira par vivre avec ses semblables. Malheureusement, il doit être plus gros et plus fort avant de pouvoir lui en présenter. Il est actuellement trop petit pour jouer avec les autres guépards, alors quand il les rencontre, c'est toujours à travers une clôture. Il a rencontré jusqu'à présent les guépards ambassadeurs du CCF (7 ans), et quelques-unes des plus jeunes femelles qui ont 1,5 ans et 10 mois. Ils étaient tous un peu « perplexes » au début, jusqu'à ce qu'à ce que Dominic commence à pépier ou à faire des bruits de guépard. Ils ont alors tous très vite réalisé qu'il était l'un d'eux mais une version plus petite! Chaque jour des interactions sont mises en oeuvre avec les autres guépards afin qu'il puisse s'habituer à la façon dont il devrait se comporter et qu’ils puissent devenir amis avec eux pour de futures introductions.
Vers l'âge de 4 semaines, de la viande lui a été présentée! Il a commencé avec de la viande bien hachée qui était facile à mâcher et à digérer. Il a rapidement compris à quel point c'était délicieux et a commencé à demander de plus en plus à chaque repas!
À 6 semaines, il a essayé son premier os et, avec l'aide de ses gardiens, il a réussi à retirer la viande de l'os et à la mâcher, comme il le ferait dans la nature. Maintenant qu'il a 2 mois, la quantité de viande est augmentée rapidement et il est petit à petit sevré de son lait.
Il a maintenant des habitudes ce qui est important pour les guépards. Ils n'aiment pas trop les changements et aiment jouir des lieux de vie. Il se réveille le matin et prend un grand petit-déjeuner, puis passe la plus grande partie de la journée à jouer dehors ou avec ses gardiens. Dans l'après-midi, il aime faire une courte sieste au soleil après son repas du midi, mais il est de nouveau en train de courir jusqu'au coucher. Il est très important qu'il fasse beaucoup d'exercice à cet âge et son corps peut se développer correctement. En fin d'après-midi quand il fait plus frais, il se promène avec ses gardiens pour étirer ses jambes et commencer à exercer les muscles dont il aura besoin . Pour lui, c'est aussi une très bonne stimulation mentale car le monde extérieur change constamment et il y a toujours de nouvelles choses à renifler et à voir!
3 bébés guépards, une femelle et deux mâles, sont nés au Safari de Peaugres. Profitant de la météo estivale des vacances de printemps, ils ont fait leur
première sortie en extérieur.
Le plus courageux n’a pas hésité à prendre le large et partir en exploration. Il a très vite été rejoint par les deux autres pour une partie de jeu, sous l'oeil vigilant de leur mère
Raphia.
Il s’agit de la deuxième portée de cette femelle guépard, née, elle aussi au Safari de Peaugres en 2010.
Une naissance de guépards est toujours un événement tant l'espèce est menacée à l'état sauvage et tant la reproduction est difficile en captivité. La femelle choisi le père de sa progéniture. Il faut parfois lui présenter de nombreux mâles avant que celle-ci ne se laisse séduire.
Au Safari de Peaugres, pas moins de 10 enclos (dont 8 non visibles du public) sont dédiés à cette espèce et permettent de favoriser les accouplements.
Anne :
"Je suis chercheur en génétique au CCF. Je me suis joint à l'organisation en 2008 après avoir été présenté par le Dr Stephen J. O'Brien, collaborateur de longue date du Dr Marker et président émérite du CCF, et mon ancien conseiller et responsable de doctorat.
Ma première tâche était de mettre en place le laboratoire de génétique du CCF. Au cours de la dernière décennie, notre laboratoire, maintenant appelé Life Technologies
Conservation Genetics Laboratory, est devenu technologiquement un laboratoire de génétique de pointe. C'est le seul de son genre situé dans une organisation de conservation in situ en Afrique. Nous
produisons des analyses et des résultats à l'interne, et à partir de cette installation, nous collaborons avec des scientifiques du monde entier sur des projets de recherche qui profitent non
seulement au guépard, mais à beaucoup d'autres espèces de prédateurs. En juillet 2015, nous avons déménagé le laboratoire d'un petit sous-sol vers un emplacement de choix dans le nouveau centre des
visiteurs, afin que nous puissions agrandir notre laboratoire et partager notre travail avec le public. Vos dons ont rendu tout cela possible.
Grâce à votre soutien, le CCF est devenu le leader internationalement reconnu de la science du guépard. En Namibie, nos écologistes étudient les déplacements du guépard pour déterminer les domaines
vitaux, la préférence d'habitat, la territorialité et les comportements propres aux populations sauvages qui ont un impact sur leur survie. À partir de là, nous développons et mettons en œuvre nos
méthodologies de surveillance non-invasive pour aider à stabiliser des populations individuelles viables...."
Le guépard n’est pas un félin agressif, il évite toute confrontation. Il se laisse facilement intimider par ceux qui veulent lui voler sa proie ; même les vautours peuvent forcer un guépard à abandonner une carcasse. C’est pourquoi, le guépard tire sa proie à l’abri pour la dévorer en paix. Lorsqu’il est repu, il abandonne les restes aux charognards.
Sa mobilité est cruciale pour sa survie, les
confrontations avec les autres prédateurs peuvent
lui causer des blessures et mettre sa vie en péril. Ayant cela en tête en permanence, le guépard se sauvera dès qu’il sera confronté à un lion, un léopard ou un groupe de hyènes. Le guépard abandonne
souvent ses proies ou son territoire aux lions et aux léopards. Risquer une blessure l’empêcherait de chasser et le condamnerait à mourir de
faim. Aussi, lorsqu’un carnivore plus fort que lui veut lui voler sa proie, le guépard n’a guère d’autre choix que de fuir.
C’est en effet ce qui est observé dans certaines zones en Afrique. Les guépards sont chassés des zones de protection sauvages et des réserves par les grands prédateurs. Ils se retrouvent alors sur les terres des fermiers avec lesquels ils peuvent entrer en conflit.
La fondation créée par Laurie MARKER en 1990 en Namibie héberge actuellement 35 guépards qui ne pourront jamais être relâchés dans la nature. Ils ont été blessés, ils ont perdu leur mère à un jeune age ou celle-ci a été tuée par des fermiers voulant protéger leurs troupeaux.
DECOUVREZ LEUR HISTOIRE!
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Le Cheetah Conservation Fund (CCF), en Namibie, a recueilli plusieurs orphelins qui vivent dans un grand enclos nommé «l’enclos du léopard». Cet enclos est éloigné du quartier général du CCF afin de les garder aussi sauvages que possible. Ils se débrouillent bien et grandissent de jour en jour! Cette coalition de mâles (Kamin, Elwood, Cyclone) est étroitement liée et se comporte exactement comme des frères dans la nature. Il est inhabituel qu'un guépard mâle vive seul, généralement 2 ou 3 mâles, souvent frères, formeront une coalition. Ce petit groupe vivra et chassera ensemble pour la vie et finira par avoir besoin d’un vaste espace pour vagabonder. Actuellement, ces mâles sont encore un peu jeunes et pas suffisamment mûrs pour être remis en liberté. À cet âge, ils sont encore très vulnérables pour pouvoir dominer des mâles qui se battraient pour leur territoire. Ces mâles pourraient être prêts à retrouver la liberté d'ici à la fin 2018 si un endroit approprié pour les relâcher peut être trouvé! Au début du mois de novembre 2017, un autre jeune mâle a été sauvé près d'Omaruru (centre de la Namibie). Malheureusement, il n'y avait pas d'autre choix que de le retirer de cette région car le fermier propriétaire avait subi de lourdes pertes de la part des prédateurs. L’âge de ce jeune mâle est estimé à environ un an et demi. C’est un âge parfait pour l’introduire auprès des 3 mâles actuels (Kamin, Elwood, Cyclone). En ce moment, le personnel du CCF essaie de le lier à ces trois autres mâles afin de les libérer ensemble en tant que coalition. Aujourd’hui, les 3 mâles vivent juste à côté de lui et peuvent interagir avec lui à travers la clôture quand ils le veulent. Il y a beaucoup de vocalisations comme des ronronnements, des pépiements qui sont de bons signes pour leur entente future!
Fin 2013, le Cheetah Conservation Fund (CCF) en Namibie a relâché dans leur milieu naturel un groupe de trois femelles Guépards, Emma, Minja et Jacomina. Le retour à la vie sauvage de ces trois femelles s’est très bien passé dans la Réserve privée d’Erindi. L'espoir, en introduisant ainsi une femelle Guépard en bonne santé comme Jacomina dans une région où vivent des guépards sauvages, était qu’elle puisse s’accoupler et avoir des petits. Cet espoir n’a pas été déçu !
En 2014, Jacomina a donné naissance à deux guépardeaux, nommés Savanna et Shandy.
Vers juin 2015, ces jeunes femelles ont quitté leur mère pour vivre leur vie de guépards adultes, libres et sauvages. L’Equipe du CCF avait anticipé cette séparation d’avec leur mère et équipé les jeunes de colliers émetteurs afin de pouvoir continuer à suivre leurs progrès. Savanna et Shandy vivaient à merveille leur vie de Guépards adultes.
En juillet 2017, le Personnel du CCF a pu observer que Savanna avait donné naissance à quatre guépardeaux. Ces petits se portent bien, ils prennent du poids et semblent en très bonne santé. Voir ainsi quatre guépards de plus, libres et sauvages dans leur milieu naturel, est un succès incroyable même s'ils restent très vulnérables!
Le programme de détection d'excréménts de guépard prend un nouvel envol avec l'arrivée au CCF d'un nouvel éducateur canin, Quentin de Jager. Depuis l'accident à la patte de Tiger l'année dernière, Finn est le principal chien détecteur, mais il vieillit et le CCF veut élargir le programme de chien de détection.
Le nouveau chien, Levi est un croisé Malinois / Berger Allemand venu de Belgique et formé par Quentin à l'unité Paramount K9 en Afrique du Sud pour l'anti-braconnage, était utilisé pour la détection de corne de rhinocéros.
Depuis l'arrivée de Lévi en juin, celui-ci a été formé pour détecter les excréments de guépard sur tous les terrains, routes, plaines, bush. Pour améliorer la capacité de Levi à ne détecter que les excréments de guépard, différents échantillons d'excréments de carnivores (par exemple, de léopard ou de chacal) sont placés dans la même zone que l’excrément de guépard.
L'avenir du programme de chien détecteur est de
collecter des excréments de guépard dans toute la Namibie.
Finn et Levi seront habitués à œuvrer auprès des fermes où sont localisés des guépards. Ils permettront également de déterminer
si les problèmes en provenance de la faune sauvage sont réellement dus aux guépards (avec la recherche de guépards et identification si les guépards ont vraiment mangé du
bétail). Cela
sera un outil très important pour atténuer les conflits humain entre les fermiers et les guépards.
Les
échantillons d’excrément trouvés par Finn et Levi seront également utilisés à des fins génétiques. Le laboratoire de génétique, le département de l'écologie et le programme de chiens détecteurs
collaborent en permanence.
Afin que les fermiers ne tuent plus les guépards qu'ils accusent de prélever des animaux domestiques dans leurs troupeaux, le Cheetah Conservation Fund (CCF) confie aux fermiers des chiots qui deviendront des chiens de garde.
Le guépard, de nature craintive, renonce toujours à s'attaquer aux bêtes gardées par les chiens. Ainsi, il est possible d'envisager la préservation de l'espèce sous un nouveau jour. L'éducation des fermiers, la mise en oeuvre de nouvelles stratégies de gestion des troupeaux pourront ainsi conduire à la préservation de cette espèce dont l'extinction est en cours.
Les scientifiques, après avoir classsé l'espèce comme vulnérable, estiment que le guépard est maintenant en danger d'extinction, avant-dernière "étape" avant sa disparition totale du monde sauvage!
Au Cincinnati Zoo & Botanical Garden, une maman guépard, Willow, qui avait donné naissance à 5 petits après une césarienne, n’a pas survécu. Elle était très faible et était restée dans un état léthargique, perdant tout appétit. Sans cette césarienne, la mère et ses petits seraient morts.
L'état des petits prématurés s’est amélioré petit à petit. Ces trois petits mâles et deux femelles, après des soins intensifs, ont été nourris au biberon toutes les 3 heures et leur poids surveillé en permanence.
Blakely, un berger australien est une mère de substitution pour les petits. Son premier travail est de laisser les petits lui grimper dessus pour leur permettre d’exercer et construire leur tonus musculaire. Plus tard, Blakely leur apprendra à se contrôler et faire la différence entre combattre et jouer. Ces petits deviendront des ambassadeurs de leur espèce et permettront aux visiteurs et élèves visitant le Zoo de mieux connaître les guépards.
La population de guépards sauvages est en grand danger, elle est estimée à 9000 à 12000, ils étaient 100000 en 1900.Le zoo de Cincinnati est l'une des neuf institutions accréditées par l'Association des zoos et aquariums autorisée à mettre en œuvre la reproduction de guépards. Celle-ci est étroitement planifiée et surveillée. Cette reproduction est difficile et n’est un succès que lorsque les femelles ont un grand choix de partenaires
UNE REPRODUCTION DIFFICILE CHEZ LES GUEPARDS - Avril 2016 - Metro Zoo Richmond (VA) - USA
Le stress, souvent éprouvé par les guépards, en milieu sauvage tout comme en captivité entraîne une difficulté de ceux-ci à se reproduire.
En outre, le manque de diversité génétique, du à une quasi-extinction de l'espèce il y a 10 000 ans, a mené à de nombreuses malformations et à une sensibilité extrème aux maladies.
Au Metro Zoo de Richmond, (Virginie) - USA, les guépards vivent bien et cela se traduit par des naissances régulières.
L'ensemble des guépards captifs du monde est recensé dans le studbook tenu par le Cheetah Conservation Fund (CCF) et Laurie Marker, sa fondatrice et directrice, en Namibie.
Les animaux de ces parcs sont tous nés en captivité, tout commerce en est interdit, seuls, des échanges peuvent être effectués.
Le but est d'augmenter la diversité génétique de l'espèce. L'information et l'éducation des visiteurs est un des buts fondamentaux de ces parcs afin d'attirer l'attention sur cette espèce en voie de disparition et sur la problématique de sa survie dans la nature.
Cetains pays ont interdit la reproduction en captivité (Namibie), d'autres non (Afrique du Sud). A notre sens, aucun jugement n'est à porter, il s'agit de décisions à recontextualiser et cette diversité de choix ne peut qu'appeler une réfléxion plus riche et toujours menée en relation avec la survie de l'espèce.
Au Cheetah Conservation Fund, en Namibie, les guépards captifs sont entraînés à la course afin de préserver leur capacité de vitesse. Leur état de forme est ainsi observé.
Certains, après diverses étapes de ré-ensauvagement, pourront peut être vivre une future vie de guépard sauvage. Il est aussi impératif de trouver une zone où les conflits avec les humains, et notamment les fermiers, seront minimisés.
Le 31 Août 2015, le Cheetah Conservation Fund (CCF), en association avec la Grande Association de gestion des carnivores de Namibie (LCMAN) a mis au point le Carnivore Tracker, une nouvelle appli.
pour tous les appareils mobiles. Le Carnivore Tracker permet aux membres de la communauté scientifique, aux fermiers, aux touristes et aux résidents locaux de contribuer à la collecte de données de
distribution des animaux et donc d'être directement impliqués dans la conservation des espèces de carnivores de la Namibie.
Le Carnivore Tracker vous permet de devenir un citoyen de la science et permet d’augmenter la collecte de données de façon plus rapide et de faciliter l'analyse. Combiné avec d'autres
techniques de surveillance on peut se centrer sur des conflits ciblés afin de maximiser l'efficacité des ressources et assurer l'avenir à long terme de tous les carnivores namibiens.
Chaque espèce de carnivores a une icône photographique pour une identification claire et une courte description sur son écologie et sa rareté.
Le nombre Agriculteur Carnivore Aide Hotline
est pour les agriculteurs à travers la Namibie pour être en mesure de communiquer directement avec 24/7 Le Cheetah Conservation Fund de discuter librement des questions relatives à des guépards et
autres carnivores sur leurs fermes. Ces questions peuvent inclure un animal de problème et la prédation du bétail à vouloir gagner plus d'information sur l'écologie carnivore.
La hotline pour les fermiers a été créée en Janvier 2015 et depuis lors, a reçu un nombre constant d'appels qui se rapportent non seulement aux guépards, mais aussi aux léopards et aux chiens
sauvages africains. L'espoir est que par le partage de 25 ans d'expérience du CCF à traiter les conflits homme-faune, le fermier puisse converser avec la gestionnaire du CCF, en responsabilité de
l'écologie, le Dr Louisa Richmond-Coggan pour parler de leurs problèmes.
L'Iran est le dernier habitat du précieux guépard asiatique. Il y a encore un demi-siècle, l'espèce était très répandue à travers le sous-continent indien, l’Asie Centrale et l'Asie du Sud-Ouest.
Reconnaissant le problème, le gouvernement Iranien – avec le UNDP et un certain nombre d’organisations et ONG nationales et internationales – ont uni leurs forces en 2001 pour sauver ce félin emblématique par le biais du CACP – The Conservation of the Asiatic Cheetah Project – (Projet de Conservation du Guépard Asiatique).
Cette vidéo est un message d'intérêt Public produit par Blue Lotus Film afin d'exhorter les citoyens du monde – et surtout les citoyens de l'Iran – à s'unir pour protéger le guépard asiatique.
On estime aujourd'hui qu'environ 50 guépards asiatiques vivent à l'état sauvage en Iran. Mais les chiffres semblent être en hausse à nouveau à la suite de la mise en place d'aires protégées et la vigilance des rangers qui tentent de protéger les animaux contre les braconniers.
Le destin de cette espèce unique est entre les mains de chacun d'entre nous.