Nous exerçons également nos guépards, soit sur un long circuit avec un leurre, soit à l'aide d'un véhicule qu'ils poursuivent le long de la clôture. Parfois, nous devons amener un guépard à la clinique pour un bilan de santé. Sous anesthésie, nous pouvons collecter des échantillons tels que le sang, le sperme et les polis pour le stockage, l'étude ou le test de laboratoire des guépards libérables et non libérables. Le travail de soins aux guépards est intéressant et passionnant, car chaque jour est un peu différent.

Les guépards sauvés de plus de six mois sont considérés comme «libérables», car ils ont passé du temps avec leur mère dans la nature à apprendre à chasser et sont très craintifs et nerveux avec les gens. Ces guépards sont tenus loin du Centre, loin des gens.

Ces guépards ont été amenés au CCF en raison du conflit homme-faune dans les fermes de Namibie. Parfois, des éleveurs nous appellent directement au sujet d'un guépard piégé sur leur ferme. Nous travaillons également en étroite collaboration avec le ministère de l'Environnement, des Forêts et du Tourisme (MEFT) qui nous appelle à propos d'un problème ou d'un guépard capturé.

Une fois que le guépard arrive au centre après un jour ou deux, un bilan de santé est fait dans notre clinique vétérinaire pour vérifier la santé du guépard. Le poids est enregistré et des échantillons tels que le sang, le sperme et les cheveux sont prélevés pour être stockés, analysés en laboratoire. Le guépard est ensuite répertorié et identifié avant de pouvoir être relâché dans la nature.

Les guépards non libérables qui sont arrivés à moins de six mois sont gardés autour du centre à la fois à des fins éducatives et pour les visiteurs qui viennent de différentes parties du monde pour pouvoir voir un guépard de près. Ces guépards ne sont pas libérables car ils ont été amenés au CCF en tant que jeunes orphelins de moins de six mois.

En effet, comme ils perdent leur mère à un très jeune âge, ils n'ont pas assez de temps avec leur mère pour apprendre à chasser, compétence qu'ils ne peuvent apprendre que de leur mère. Les guépards sont naturellement très timides envers les gens, mais lorsqu'ils sont élevés dès leur plus jeune âge par le personnel du CCF, ils perdent également leur peur naturelle des gens, et il serait dangereux de les libérer car ils pourraient devenir un animal à problèmes qui vagabonde sur un ferme. Malheureusement, ils doivent passer le reste de leur vie en captivité au CCF. Nous essayons de leur offrir la vie la plus naturelle possible, et , ici, ils sont très bien pris en charge durant toute leur vie.

Quand je suis arrivé début juillet, j'ai sauté directement dans un rôle de soins aux guépards et j'ai eu mon premier cas médical sur un guépard. Un guépard appelé Smartman (N’Dunge - vu sur la photo en haut de ce blog) . Il souffrait de gastrite et avait des problèmes pour digérer sa nourriture. Il avait également du mal à marcher, mais nous ne savions pas pourquoi. Cette affaire m'a beaucoup appris sur le diagnostic des problèmes et les solutions possibles pour les résoudre. Pour la digestion, nous lui avons donné de la viande hachée plutôt qu’un gros os garni de viande. Le haché est beaucoup plus facile à digérer et il a commencé à prendre du poids avec ce nouveau régime.

Pour la marche instable, parce que nous ne savions pas ce qui la causait, nous lui avons fait prendre quelques médicaments différents, pour voir quels changements il y avait. Nous avons constaté qu'une combinaison de médicaments contre la douleur avait le plus d'effet et cela semblait l'aider à se sentir mieux. J'ai appris comment différents médicaments aident différents systèmes. Par exemple, nous utilisons un médicament appelé Peploc pour l'acide gastrique et le Creon est essentiel pour le pancréas et  pour le foie.

Nous avons continué à le surveiller de près et avons travaillé avec les vétérinaires pour trouver la meilleure combinaison et la meilleure option de traitement pour Smart Man. Il fallait être prudent et noter les petits changements dans son comportement ou dans sa marche pour savoir quels médicaments fonctionnaient et lesquels ne fonctionnaient pas. Après des mois d'observation et de traitement attentifs, il va beaucoup mieux et continue de prendre du poids et redevient fort.

L'un des aspects les plus amusants du rôle de gardien de guépards est de travailler avec les jeunes lorsqu'ils arrivent. Nous avons actuellement Hans, qui aura un an en janvier. Nous avons également Siyaya et Kabaka, âgés de six mois, qui nous ont été amenés il y a trois mois après avoir perdu leur mère dans un feu de savane. Ils étaient très déshydratés à leur arrivée, mais après traitement et des  vitamines, ils se portent bien. Malheureusement, parce qu'ils sont venus chez nous si jeunes, ils devront vivre au CCF toute leur vie, mais nous attendons avec impatience qu'ils deviennent des adultes forts et en bonne santé.

J'ai beaucoup appris en étant ici depuis six mois maintenant, mais j'ai hâte de continuer à en apprendre de plus en plus sur le comportement des guépards en captivité et de continuer à développer mes compétences de gardien de guépards et à continuer à tisser des relations avec les guépards vivant à CCF."

Programme de volontaire au CCF



Vendredi 23 Août 2013 - Récit d'une volontaire: Rachel Rowland

Après être venue au CCF l’été dernier avec l’organisation Earth Expeditions pour mon diplôme d’études secondaires, je n’ai pas pu aider mais je suis tombée amoureuse de cette organisation et de son équipe merveilleuse ! Il y a tant de projets exceptionnels qui sont menés ici chaque jour, de la fabrication du fromage de chèvre au Bushblok, et je n’ai jamais vu un meilleur exemple de véritable communauté fondée sur la conservation.

Le CCF fait tout son possible pour impliquer les communautés locales dans chaque aspect du travail et partage vraiment cette passion pour le guépard avec les habitants de la région ainsi qu’avec le monde entier.

Aimant tellement cet endroit et désirant aider à sauver les guépards, je suis revenue au CCF pour 3 semaines, cet été, comme travailleur volontaire. Cette fois, j’ai eu une réelle idée des efforts à produire pour faire fonctionner une grande organisation à but non lucratif.

Il y a des douzaines de personnes oeuvrant nuit et jour au succès du CCF et des guépards. Je suis si fière du travail accompli pour et avec eux chaque jour. Même si c’était mon second séjour ici, il y a eu de nombreuses premières expériences pour moi cette fois ; j’ai appris à traire une chèvre, j’ai mis en caisse et déménagé deux guépards, j’ai été dérangé par un koudou, j’ai cherché des crottes fraîches de guépard, je me suis sentie comme volant avec les vautours, j’ai lancé des cotes d’âne par dessus une clôture, été harcelée par d’adorables chevreaux, entendu un bélier bêler comme si c’était un rot, vu une girafe boire pendant 20 minutes à un trou d’eau, organisé rapidement le comptage d’un troupeau de 47 élans à un autre point d’eau, m’exercer à l’accueil de visiteurs au centre et rencontré de nouveaux amis du monde entier.

Il va sans dire que je suis supporter du CCF et souhaite revenir un jour ! Il existe encore des choses que je n’ai pas effectuées, beaucoup de tâches que je pourrai apprendre et des espèces que je n’ai pas encore vues, mon travail ici, en Namibie, n’est pas fini. Mes deux derniers anniversaires se sont passés en Namibie, peut être que le 3^ème aussi...

Le volontariat auprès de l'ACK au Kenya

se met en oeuvre par l'intermédiaire du CCF

Volontaire au Botswana au CCB

Volontariat en Afrique du Sud

au Cheetah Outreach