- Education des enfants, futurs décideurs, des adolescents et des adultes
- Elevage de chiens de berger remis aux fermiers pour protéger les troupeaux
- Mise en oeuvre d'une préservation de l'habitat voire de sa restauration afin d'augmenter à la fois les terres de pâturage des troupeaux mais aussi le territoire adéquat des guépards
- Formation des fermiers à des méthodes de management leur permettant d'améliorer leurs moyens de subsistance
- Mise en oeuvre de laboratoires de recherche notamment en génétique et études quantitatives et qualitatives sur le terrain.
- Développer durablement l'économie en préservant les ressources pour les générations futures
- Construction de cliniques vétérinaires pour les animaux domestiques et la faune sauvage
- Relocalisation de guépards sur d'autres espaces viables afin qu'ils ne posent plus de problèmes aux fermiers
- Travail de ré-ensauvagement de guépards captifs qui, après plusieurs étapes, sauront retrouver une vie de guépard libre et sauvage.
La CITES (la Convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition) vient d'accueillir son
événement triennal le plus important, la Conférence des Parties, ou CoP17 , 17ème édition. 183 pays membres, ainsi que des organisations non gouvernementales nationales et
internationales se sont réunis à Johannesburg pendant près de deux semaines pour discuter et prendre des décisions qui affectent les espèces les plus menacées sur la terre. Le Dr Laurie
Marker et Patricia Tricorache représentaient le CCF (Cheetah Conservation Fund).
Le guépard était l'une des espèces à l'ordre du jour, de même que d'autres espèces importantes comme les éléphants, les pangolins, les lions, les requins et les rhinocéros. Chacune de ces espèces
nécessite une attention toute particulière.
Ce fut une semaine qui va transformer l'avenir de nombreuses espèces. Ce fut une semaine où le guépard avait une voix, et cette voix sonnait haut et clair: Le commerce illégal de
guépards doit cesser.
Tout doit être fait pour que le guépard continue d'étonner les générations futures par sa vitesse et sa grâce. (lire aussi)
Beaucoup ont peur des prédateurs, en particulier des grands félins, comme le lion, le guépard et le léopard. Nos attitudes, nos idées reçues, notre manque de connaissances sur ces espèces les ont mises en danger parce que beaucoup font face à leur peur en éliminant les prédateurs. Leurs comportements spécifiques, leurs adaptations particulières jouent un rôle essentiel pour la santé de nos écosystèmes..
En analysant les raisons qui mettent en danger les espèces, nous pouvons comprendre ce qu’est un écosystème sain et ce qui peut arriver si nous continuons à polluer et détruire notre habitat.
L’éducation à l’environnement permet de changer les attitudes et comportements qui ont conduit à mettre en danger les espèces de prédateurs. Ainsi, leur disparition peut être évitée.
Pour mettre en évidence la valeur des prédateurs, nous devons, en tout premier lieu, comprendre leur vie et leur rôle au sein du monde sauvage. La situation critique dans laquelle se trouve le guépard reflète les problèmes de nombreux prédateurs à travers le monde.
Si nous voulons conserver des populations sauvages viables au 21ème siècle, nous devons comprendre le mode de vie des animaux et reconnaître leur importance pour notre propre survie. Les espèces sauvages maintiennent des écosystèmes sains, nous procurent de la nourriture, des vêtements, des bénéfices économiques et améliorent notre propre qualité de vie de par leur existence.
Les humains sont aussi des prédateurs et des carnivores. Nous sommes en compétition avec les animaux sauvages pour les ressources naturelles. A cause de l’augmentation de la population humaine et de la surconsommation des ressources de la terre, la planète est en train de perdre des espaces sauvages ainsi que des espèces pendant que la demande en aliments, minerais, bois et autres ressources augmente. Il y a 200 ans la population humaine était inférieure à un milliard. Aujourd’hui, plus de 7 milliards d’hommes vivent sur la planète et il pourrait y en avoir 8 milliards vers 2020.
La survie de cet extraordinaire animal qu’est le guépard passe par l’éducation, l’élevage de chiens de berger pour aider les fermiers dans leur travail ainsi que leur formation à des méthodes de management de leur ferme. Ces éléments essentiels entraineront l’amélioration de leurs moyens de subsistance. L’habitat doit être préservé et un écosystème sain sera garant du bon équilibre de la faune et de la flore. La relocalisation des guépards « à problème » peut être parfois nécessaire. La mise en œuvre de soins aux animaux, domestiques ou sauvages, dans des cliniques vétérinaires, les études quantitatives et qualitatives ainsi que la recherche, notamment en génétique, permettront d’assurer un développement durable et une coexistence pacifique des hommes avec les guépards.
En 1990, Le Dr Laurie MARKER s'installe en Namibie afin de travailler à la survie du mammifère terrestre le plus rapide sur notre planète, le GUEPARD. Il est en voie d'extinction et personne ne s'intéresse à cette espèce. Après des études en zoologie et de multiple travaux, elle décide de quitter son pays, les USA, pour comprendre la problématique du plus vieux félin sur terre. Elle parcourt la Namibie, rencontre les fermiers afin de les écouter, de comprendre leurs difficultés et leurs problèmes sans leur dicter ni leur imposer une quelconque vision ou conduite. La Namibie vient d'accéder à son indépendance. C'est la première constitution au monde à introduire en son sein la protection des ressources naturelles et la mise en oeuvre d'un développement durable. Une véritable démocratie se met en place dans un pays jeune qui possède la plus grande population de guépards sauvages dans le monde. C'est au royaume du guépard que Laurie va fonder le Cheetah Conservation Fund. Celui-ci va devenir leader mondial de la préservation et de la conservation de cette espèce.
SA VISION: "Voir un monde dans lequel les guépards vivent et s'épanouissent en coexistence avec les hommes et l'environnement"
SA MISSION: "Devenir un centre d'excellence internationalle d'éducation et de recherche sur le guépard et son écosystème en travaillant avec les acteurs afin de mettre en oeuvre les meilleures pratiques de conservation et de management des guépards du monde"
IRAN - FEVRIER 2014 - Le PROJET de SAUVEGARDE du guépard se poursuit jusqu'en 2015
http://www.yourmiddleeast.com/features/can-iran-save-the-cheetah_21563