Afin de mieux connaître le guépard et ses besoins dans l’écosystème, il est nécessaire de mieux connaître son environnement et les interactions qui peuvent s’y exercer. C’est pourquoi, des études quantitatives et qualitatives sont nécessaires. Elles permettront de comprendre les liens qui unissent les différents paramètres environnementaux et contribueront à la mise en œuvre de projets cohérents pour l’ensemble de l’écosystème.
Des études sont menées de façon régulière. Elles portent sur la nature et la taille des territoires occupés par le guépard, la densité et l’importance des populations, les proies préférées,
Des "GAME COUNT" sont réalisés de façon régulière et méthodique tout au long de l'année. Des volontaires participent à ces comptages de la faune et du gibier sur des points répertoriés sur différents territoires. Tous les gibiers sont comptabilisés.
L'évolution des populations est un éléments important pour comprendre les relations au sein de l'ensemble de l'écosystème.
Gauche et Milieu même guépard - Droite guépard différent
L'identification des animaux présents sur les différents territoires et le suivi sur le long terme.
Elle permet aux chercheurs de collecter d’importantes informations sur les populations, leur distribution, leur territoire, la composition et leur dynamisme. Ces données permettent de développer des stratégies de conservation.
C’est une technique simple, non-invasive, utilisant des caractéristiques distinctives telles la coloration, les lignes ou les tâches.
Pour le
guépard, les anneaux de la queue, les tâches sur la face,
la poitrine et les pattes sont
uniques pour chaque individu. La queue peut avoir jusqu’à 6 anneaux suivis par des anneaux incomplets de forme différentes. Les tâches de la face et du buste sont relativement petites et se
perçoivent à courte distance de l’animal.
Pour les animaux en captivité, le travail d’identification est simple, mais pour les animaux sauvages, les guépards sont souvent trop loin de l’observateur et parfois, même avec des équipements photographiques à haute résolution, il peut être difficile de cerner les détails des tâches.
La forme des tâches, leur clarté et position sont plus importantes mais cette méthode peut aussi poser des problèmes comme nous le verrons plus loin. La queue et les membres sont les plus utiles pour l’identification.
Il existe deux méthodes basiques de comparaison. La première se fonde sur un examen visuel de différentes photographies et la seconde utilise un logiciel numérique de comparaison en 3 dimensions. Cette dernière est utilisée dans le projet guépard du Serengeti. Elle présente des avantages et des inconvénients. (en savoir plus lien)
Cette méthode a été utilisée avec succès dans la zone d’observation du Serengeti et enrichit nos bases de données (pour en savoir plus)
Recensement des observations de guépards et autres carnivores dans les aires protégées de l’ouest du Burkina Faso - Mission d’enquête auprès des gardes faune et pisteurs -
(16 février au 16 mars 2009) - Mission réalisée par Pascal Médard d’ESPACE NATURE Environnement