La Commission Mondiale du Développement et de l’Environnement définit le développement durable comme « l’utilisation des ressources actuelles sans compromettre les besoins des futures générations ». Ici, au CCF, nous comprenons qu’il s’agit de gérer avec attention les ressources naturelles avec un profond respect de la nature. Le conseil d’administration de l’apiculture, ici en Namibie, a un programme d’aide aux fermiers pour l’installation de ruches. Nous collaborons avec les membres locaux de la sylviculture pour mettre en place le rucher du CCF. Les membres du comité de sylviculture ont rendu visite au CCF pour donner les premiers cours de maintenance en apiculture, nous aider à acquérir l’équipement et nous ont apporté une colonie vivante et sauvage d’abeilles ! Un fermier voisin voulait se débarrasser d’un nid d’abeilles installé dans un pneu dans son garage.
Les membres de l’office de sylviculture ont livré les abeilles dans le pneu pendant la nuit. Etant donné que les abeilles étaient bien installées pour être déménagées de leur pneu sans causer de graves dommages, nous avons modifié le pneu pour la santé des abeilles et elles resteront un nid sauvage. Le CCF programme d’attraper des essaims d’abeilles à partir de la colonie sauvage pendant la saison des fleurs pour élaborer une nouvelle colonie et augmenter le rucher.
Concernant l’essaim, une fois posé sur une branche basse au CCF, juste quelques jours après nous avons installé le rucher. « Si vous le construisez, elles viendront…. ».
Malheureusement, cet essaim s’est enfui aussitôt installé dans sa nouvelle ruche. Mais nous savions que d’autres essaims seraient sur leur route. Nous avons fait un saut vers la ville voisine d’Otavi pour rencontrer un camarade apiculteur, Nicolene et sa famille. Nous avons fait plusieurs inspections de ruches afin que notre apprenti apiculteur du CCF en apprenne plus sur la façon de garder une ruche en bonne santé.
Au cours de cette procédure, nous avons appris que les essaims d’abeille en Namibie ont l’habitude de quitter leur ruche. Nicolene nous a donné un bon truc pour qu’elles restent. Nous l’essaierons la prochaine fois.
Etonnamment, peu de temps après le départ de notre premier essaim, un autre essaim est arrivé et nous n’avons même pas eu à le capturer. Il a choisi de s’installer dans la ruche vide que nous avions laissée dans le rucher et d’en faire sa nouvelle maison. Ces abeilles travaillent bien et semblent heureuse d’être là.
Les photos montrent l’équipement et les outils achetés avec les fonds de généreux donateurs – combinaisons de protection, voile, gants, bottes, brosses, instruments de rucher et un fumoir. Avec les fonds de l’office Namibien de sylviculture, nous avons pu doubler la quantité d’équipement de protection et maintenant nous avons quatre jeux complets de combinaison. Comme le montre les photos, des dons généreux nous ont permis d’acquérir suffisamment de matériel pour installer trois grandes colonies d’abeilles.
Nous avons beaucoup entendu parlé de l’agressivité importante des abeilles africaines aussi tout le monde était inquiet. Quelle sera la personnalité de « nos » abeilles ? Heureusement pour nous, ces abeilles ont été extrêmement amicales. Un autre problème se trouve être les prédateurs – principalement les ratels et les babouins, tous deux peuvent être agressifs. C’est pourquoi, nous avons choisi un endroit complètement clos du sol au plafond et nous avons posé les ruches sur un banc à bonne distance du sol.
Le CCF envisage de construire un rucher pour en apprendre encore plus aux visiteurs et aux fermiers sur le développement durable et leur apprendre à produire du miel pour leur alimentation et améliorer leurs revenus.
Tout en augmentant les activités durables du Centre, il est important de se souvenir que tout est connecté. En plus de l’accroissement de nos ruchers, nous améliorons notre potager bio en cultivant des arbres fruitiers, en recyclant avec zèle, en récupérant l’eau de pluie et les eaux usées. Ces petites actions ont un impact important sur le guépard – la production locale de nourriture et la diversification des revenus aident à réduire l’émission de gaz carbonique, à protéger le climat, à préserver l’eau pour la faune sauvage et restaurer l’habitat des guépards. Nous espérons que vous nous rejoindrez en adoptant une conduite réduisant votre empreinte écologique.