19 JUIN 2014
Ils ont suivi un ensemble de coordonnées afin de retrouver les endroits précis visités déjà deux fois au début de l’étude l’an passé. 96 points ont été visités, 48 sous des arbres épineux et 48 sur de l’herbe ou du moins ce qui peut en rester étant donné la sècheresse. Il fut parfois nécessaire de parcourir 300 mètres à pied à travers la brousse pour atteindre un de ces endroits.
Une fois l’endroit
trouvé, Selma nettoyait les pelles avec de l’éthanol pour que Lucie
et les autres creusent un trou de 20cm de profondeur.Le nettoyage des
pelles entre la récolte de chaque échantillon est très important afin d’éviter toute contamination.
La terre est ensuite bien mélangée et mise dans un sac plastique étiqueté. La même procédure est mise en œuvre pour le lieu suivant, puis un autre endroit et encore et encore…Pendant 2 jours ils ont creusé des trous dans un sol dur où il fallait faire parfois beaucoup d’effort, le sol étant particulièrement compact.
Mais pourquoi ?
En 2012, le CCF a commencé à collaborer avec le Dr Jeffrey, chercheur au Laboratoire de recherche en management agricole durable auprès du Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis. L’objectif est de déterminer l’impact de l’embroussaillement sur la flore. Cette étude complète la recherche du CCF sur la biodiversité de la faune et de la flore dans les zones touchées par l’embroussaillement. Dans le cadre de cette collaboration, des échantillons de sol sont prélevés à la fois dans les zones de broussailles et dans celles vierges. En outre, il fut aussi prélevé des échantillons dans les sols où le CCF récolte les broussailles afin de le transformer en bushblok, carburant respectueux de l’environnement (voir www.bushblok.com). L’écologie des deux types différents de sol peut ainsi être comparée.
Les résultats de cette étude n’ont pas encore été aalysés, mais nous vous tiendrons au courant lorsque nous en sauront un peu plus.