Dimanche 6 Juillet 2014
Le commerce illégal de guépards
Ce petit guépard est le seul survivant d’une fratrie de 3 qui était destinée au commerce illégal d'animaux de compagnie. Il est maintenant en sécurité auprès de la Fondation Born Free en Ethiopie. Nous sommes reconnaissants à nos partenaires sur le terrain,German Agro Action, Fondation Born Free, ainsi qu’aux autorités Somaliennes et éthiopiennes d'avoir rendu possible ce sauvetage. Le petit guépard a été appelé Victor en l'honneur de Fetene Hailude l'Office de protection de la faune éthiopienne.
Le CCFsurveille le trafic et le commerce illégal de guépards etaideà la confiscation lorsque cela est possible.Il y a aumoins100 guépards prélevés chaque année dans la nature pour ce commerce illégal d'animaux de compagnie.Le nombre réel serait trois fois plus élevé. Le CCFestime que seul, 1 sur 6 de ces guépards prélevés survit et se retrouve sur ce marché illégal. (Information CCF)
Lorsque l’on détruit l’habitat pour construire ou par le surpâturage des troupeaux par exemple, nous privons le monde animal de son espace de vie pour le présent mais aussi pour le futur. Les animaux ont peu d’atouts pour rivaliser avec les êtres humains pour un territoire.
L’habitat idéal du guépard consiste en de vastes plaines ouvertes et il occupe
de larges espaces.
Les hommes veulent ces grandes étendues pour leurs troupeaux, conduisant à des conflits qui mettent la vie des guépards en jeu étant
donné que les hommes s’étendent sur des territoires de plus en plus larges. En outre, en tant que prédateur, le guépard est perçu comme une menace pour les troupeaux.
Il est souvent attrapé et tué par les fermiers sous prétexte qu’il leur fait subir des pertes économiques. En certaines occasions, de grandes compagnies éliminent les herbivores sauvages pour laisser de la place à leurs troupeaux. Ils suppriment les proies naturels du guépard, nombre d’entre eux mourant alors de faim.
L’environnement change en peu de temps, les animaux ne peuvent pas toujours ajuster leur mode de vie aussi rapidement.
Un taux de mortalité important (peu de petits survivent ou deviennent adultes) affecte les guépards et les rend encore plus vulnérables dans la compétition avec les hommes. Le taux de mortalité chez les jeunes guépards sauvages est énorme – jusqu'à 90% - ainsi que le taux de mortalité des guépards adultes en raison de la tuerie sans discrimination effectuée par les fermiers.
Ces facteurs rendent très difficile le maintien des populations. Aider les espèces de prédateurs à survivre en dépit de la compétition avec les humains est un des aspects de la conservation de la vie sauvage.
...Est un autre aspect du conflit avec les hommes. Des Etats se sont engagés à lutter contre ce commerce et l’organisation CITIES lutte afin de mettre fin à ce trafic.
LA DIVERSITE DE NOTRE PLANETE
Les hommes partagent la planète avec environ 33 millions de formes de vie, animales, végétales ou autres.
La diversité de vie sur la terre est stupéfiante. Toutes les espèces – plantes , mammifères, insectes et invertébrés dépendent les unes des autres. Les hommes dépendent de nombreuses plantes et animaux pour leur alimentation et leurs médicaments. Le guépard est une des 33 millions d’espèces vivantes sur la terre.
Est-ce vraiment un problème si les guépards disparaissent ?
Il est tentant de penser que la disparition d’une seule espèce ne nous affectera pas. Mais nous devons prendre conscience que tout est lié et voir comment la place du guépard est importante dans l’écosystème.