Des projets divers font état d'une volonté de réintroduire le guépard dans des réserves en Inde,au Turkménistan et Ouzbékistan.
La conservation reste une priorité et la réintroduction nécessite des études sérieuses notamment sur le plan de la génétique des populations et une étude d'impact environnemental doit être effectuée préalablement. En outre, l’accord du conseil de l'UICN/SSC (l’organisme mondial spécialiste de la réintroduction) doit être obtenu.
Comme dans tout domaine de la recherche, il y a des partisans et des opposants dès que l'on parle de "clonage". Les partisans du clonage rencontrent des obstacles, notamment au niveau de la législation, étant donné que la Convention sur le Commerce International des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) l'interdit. Il semblerait que pour les guépards captifs, la difficulté serait moindre.
Ceci laisse un espoir aux généticiens qui voudraient faire revivre le guépard Indien.
Les opposants font valoir que l'habitat d'un tel guépard "ressuscité" n'existe plus, plus de savanes pour courir, plus de proies.
Les efforts et fonds de financement ne seraient-ils pas mieux employés dans le soutien aux populations de guépards existantes?
Le guépard a officiellement disparu d'Inde en 1968. Faut-il s'investir sur le guépard ou tenter de sauver le tigre?
Le nombre de guépards captifs a augmenté au cours des dernières décennies. Des programmes d'élevage d'espèces en voie de disparition (EEP) sont mis en place par l'European Association of Zoos and Aquaria (EAZA). Association of Zoos and Aquaria (EAZA).
Pour les guépards, l'objectif principal est de limiter la consanguinité mais les guépards captifs sont très sensibles à de nombreuses maladies notamment gastrites alors que les guépards sauvages semblent, le plus souvent, épargnés.
EXTINCTION ?
L’extinction d’espèce est un phénomène naturel. Pendant des centaines de millions d’années, des plantes et des animaux ont disparu. Mais le taux d'extinction actuel est radicalement nouveau. Jusqu'à 40 000 espèces disparaissent chaque année.
Ce taux d’extinction est plus élevé aujourd’hui, de loin, qu’à n’importe quel moment des 65 millions d’années écoulées.
Les 5 principales causes d’extinction dues à l'activité humaine sont :
- destruction de l’habitat pour son développement, pour prélever du bois, extraire des minéraux, du pétrole et d’autres ressources.
- Introduction d’espèces exotiques dans de nouveaux habitats
- Pollution
- Abus de prélèvements d’animaux et de plantes par le braconnage, par la chasse ou par les collectionneurs
- Usage des animaux et des plantes pour des croyances religieuses
La recherche, notamment en génétique, est la voie incontournable pour penser le futur. De nombreuses questions restent en suspens et les discussions restent ouvertes quant aux voies à emprunter.